À Toulouse, un botaniste met en lumière les plantes sauvages qui poussent au milieu du bitume

Souvenir de 2019 : au mois d’août, les toulousains du centre ville se sont étonnés de lire des inscriptions sur les trottoirs avec des noms bizarres. Pas si bizarres que ça. Deux botanistes, « Boris Presseq du Muséum de Toulouse et Pierre-Olivier Cochard, botaniste chez Nature en Occitanie, ont avoué être à l’origine de ce projet insolite. »  « Les deux botanistes s’occupent de répertorier toute la flore de la ville depuis une dizaine d’années pour connaître la biodiversité sauvage qu’on trouve dans les rues toulousaines. Aujourd’hui, ils dénombrent près de 700 espèces. » Ils veulent les faire connaître aux citadins qui ne se doutent pas qu’il y ait autant de plantes dans le bitume.

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« Dans cette dynamique de préservation des plantes sauvages, Boris Presseq salue et met en avant l’initiative nommée « un mètre carré pour la biodiversité ». Une initiative qui encourage toute personne à préserver un espace de nature. « Tout le monde, chez soi, peut protéger, même une toute petite surface, même un mètre carré, qu’on laisse complètement pousser de manière anarchique« , explique-t-il. Car derrière cette anarchie de verdure, se cache en réalité une « biodiversité stupéfiante ». « Il faut pas grand-chose à la nature pour qu’elle se développe (…) il faut juste la laisser un peu s’exprimer« , conclue le botaniste.

Nous en discuterons à l’atelier journal car les élèves (journalistes) sont très intéressés par la question de la biodiversité : préservation des animaux et des plantes.

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